Une tortue provoque le crash d’un avion : bilan deux morts et un blessé grave
Journaliste
Mocksville (Caroline du Nord), juin 2025 — Ce qui aurait dû être un atterrissage ordinaire s’est transformé en drame rarissime : un avion de tourisme s’est écrasé près d’un petit aérodrome privé après une manœuvre d’évitement inattendue. Le pilote aurait tenté de contourner une tortue présente sur la piste. L'accident a coûté la vie à deux personnes et en a grièvement blessé une troisième.
La présence de la tortue aurait déclenché une perte de contrôle
L’accident s’est produit le 3 juin dernier, alors que l’appareil – un Universal Stinson 108 – approchait de la piste de l’aéroport privé de Sugar Valley, à Mocksville. Selon les premières analyses communiquées par le National Transportation Safety Board (NTSB), une tortue se serait retrouvée sur la trajectoire de l’avion au moment critique de l’atterrissage.
Alerté par un opérateur au sol, le pilote aurait immédiatement modifié son axe d’approche, levant la roue droite du train d’atterrissage pour éviter l’animal. Cette réaction aurait gravement compromis la stabilité de l’avion, entraînant une remise de gaz précipitée. Mais l’avion aurait rapidement perdu l’assiette, avant de s’écraser quelques secondes plus tard dans une zone boisée voisine.
Une tragédie humaine
Le bilan est lourd : le pilote ainsi qu’un passager ont perdu la vie sur le coup. Un second passager, grièvement blessé, a été évacué en urgence. L’avion, retrouvé dans les arbres à une courte distance de la piste, présentait des signes d’incendie partiel, bien que sa structure principale ait été retrouvée relativement intacte. Les débris s'étendaient jusqu’à un cours d’eau voisin.
Des témoins présents à proximité ont confirmé avoir vu l'appareil tanguer, prendre soudainement de l'altitude, puis disparaître derrière la végétation avant que le choc ne retentisse.
Une enquête qui prendra du temps
Le rapport préliminaire du NTSB, publié le 18 juin, livre une première chronologie des événements mais ne permet pas, à ce stade, de conclure sur les responsabilités. Les experts prévoient plusieurs mois, voire deux ans, pour finaliser leurs analyses, qui incluront l’examen des systèmes de bord, des communications, et des facteurs humains.
Journaliste
Passionnée par la vie sauvage, les écosystèmes fragiles et la relation entre l’humain et le vivant, Claire Lemoine est journaliste depuis plus de 12 ans... Voir le profil
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