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Pourquoi Pairi Daiza a dû fermer en urgence une partie de son parc au public ? Le mâle voulait, mais la femelle non

Pourquoi Pairi Daiza a dû fermer en urgence une partie de son parc au public ? Le mâle voulait, mais la femelle non
Par Claire Lemoine
Journaliste

Le dimanche 8 juin 2025, les visiteurs du parc animalier Pairi Daiza en Belgique ont été témoins d’un événement pour le moins inattendu : une bagarre entre deux otaries de Steller a éclaté en pleine journée, entraînant la fermeture d’une section entière du parc.

Voici les faits rapportés :
  • Un mâle en rut aurait tenté de s’accoupler avec une femelle qui ne semblait pas réceptive.
  • La tension a rapidement dégénéré, provoquant une bagarre entre otaries, observée avec inquiétude par des visiteurs.
  • Pour préserver la sécurité du public et éviter de choquer les enfants, la direction a décidé de fermer temporairement l’accès à l’espace concerné.
  • L’événement s’est déroulé dans la zone appelée "La Dernière Frontière", où vivent plusieurs otaries de Steller, une espèce imposante.

Ce type de comportement peut survenir lors des périodes de reproduction chez les otaries, où les mâles peuvent se montrer très insistants voire agressifs, notamment en présence d'autres individus. Ce comportement, bien que naturel en milieu sauvage, devient problématique en captivité s’il n’est pas maîtrisé à temps.

Pairi Daiza a rapidement isolé les animaux impliqués, et l’espace a été rouvert dès que la situation a été jugée sous contrôle. Aucun blessé humain n’est à déplorer.

Une tentative d’accouplement mal reçue

Selon plusieurs médias, dont Het Nieuwsblad, tout est parti d’un comportement typique en période de reproduction : un mâle en rut a tenté de s’accoupler avec une femelle. Cette dernière, visiblement peu réceptive, a repoussé ses avances, ce qui a déclenché une escalade de tensions. Le mâle, frustré, serait alors devenu agressif.

La situation a dégénéré rapidement : cris puissants, coups de nageoires… une véritable bagarre, qui n’a pas manqué d’alerter les soignants comme les visiteurs.

Une réaction rapide du parc

Pour éviter que les enfants ou les familles assistent à cette scène de violence, la direction de Pairi Daiza a décidé de fermer immédiatement l’enclos concerné. L’objectif : isoler les individus en conflit, sécuriser la zone et rétablir le calme sans créer de panique.

Aucun blessé humain n’a été signalé, mais les otaries ont été temporairement séparées pour permettre une évaluation vétérinaire et comportementale.

Un comportement naturel, mais impressionnant

Les otaries de Steller, originaires du Pacifique Nord, sont parmi les plus grandes espèces d’otaries au monde. Les mâles peuvent atteindre jusqu’à 1 200 kg. Durant la saison de reproduction, ils deviennent extrêmement territoriaux et compétitifs.

Ces comportements sont tout à fait naturels dans la nature. Mais en captivité, ils nécessitent une gestion rigoureuse pour éviter les confrontations violentes.

Pairi Daiza, qui se veut à la fois lieu de conservation, d’éducation et d’émerveillement, a souligné dans un bref communiqué que ce type d’événement rappelle que les animaux restent des êtres vivants imprévisibles, même dans un cadre maîtrisé.

“Nos équipes sont formées pour réagir rapidement en cas de conflit entre animaux. La sécurité des visiteurs comme le bien-être des pensionnaires reste notre priorité”, a indiqué la direction du parc.

La fermeture temporaire de l’espace des otaries de Steller à Pairi Daiza a permis de calmer la situation et de protéger les animaux comme les visiteurs. Un événement rare, mais révélateur des instincts profonds qui subsistent chez les espèces sauvages, même en captivité.

Claire Lemoine Claire Lemoine
Journaliste

Passionnée par la vie sauvage, les écosystèmes fragiles et la relation entre l’humain et le vivant, Claire Lemoine est journaliste depuis plus de 12 ans.

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