Ces petites bêtes de Corse : araignées, scorpions, scolopendres... pourquoi il ne faut pas en avoir peur

En Corse, certaines espèces d’araignées, de scorpions et de scolopendres sont souvent mal perçues. Pourtant, leur présence représente peu de danger pour l’homme. Leur morsure ou piqûre entraîne rarement de graves complications et les symptômes sont généralement bénins.
Ces animaux se rencontrent principalement dans le maquis, mais ils s’aventurent rarement dans les habitations. En cas de contact, il est recommandé de ne pas paniquer et de privilégier le relâcher dans la nature. La régulation des insectes qu’ils assurent rend leur rôle local important dans l’écosystème.
Une réputation surfaite pour des animaux discrets
En Corse, la cohabitation avec certaines espèces d’araignées, de scorpions et de scolopendres suscite souvent craintes et malentendus. Ces animaux, principalement observés dans des zones naturelles comme le maquis, restent en réalité très discrets et leurs rencontres avec les humains sont rares. Leur présence s’explique par la diversité biologique insulaire et l’important réseau d’espaces protégés, qui offre un habitat favorable à de nombreuses espèces moins connues. Malgré des apparences parfois intimidantes, ces invertébrés sont, en France, presque toujours inoffensifs pour l’homme.
Des risques pour l’homme limités et bien identifiés
Parmi les espèces les plus fréquemment évoquées figurent la malmignatte (une araignée du groupe des veuves noires), les scorpions noirs à queue jaune et la scolopendre corse. La malmignatte, souvent confondue avec des espèces plus dangereuses ailleurs dans le monde, vit essentiellement à l’extérieur et demeure craintive face à l’homme. Sa morsure, rare, provoque seulement des symptômes modérés (tremblements, palpitations) qui ne s’aggravent en général pas.
Les scorpions corses, identifiables à leur couleur sombre et leur queue jaune, peuvent occasionner une piqûre moins douloureuse qu’une piqûre d’abeille. Quant à la scolopendre corse, elle n’attaque jamais spontanément. Sa morsure n’est pas dangereuse, mais attention au risque d’infection lié à la présence de bactéries sur ses crochets.
- Les morsures et piqûres de ces espèces restent très rares
- Les symptômes sont presque toujours bénins
- Des gestes simples permettent de limiter tout risque : éviter de manipuler ces animaux à mains nues, et consulter un professionnel en cas de morsure ou piqûre
Mieux comprendre et préserver un rôle écologique
Pour l’ensemble de ces petits habitants du maquis, les précautions à prendre sont celles du bon sens. Si l’un de ces animaux est trouvé dans une habitation ou sous une pierre lors d’une promenade, il est conseillé de capturer l’individu avec délicatesse à l’aide d’une boîte et d’une feuille de papier, puis de le relâcher à l’extérieur. Il n’est pas nécessaire de les tuer, car ces espèces jouent un rôle fondamental dans la régulation des populations d’insectes, dont de nombreux nuisibles comme les moustiques.
En cas de morsure de scolopendre, le seul risque réel tient à une éventuelle infection bactérienne, qui justifie alors une consultation médicale pour un traitement approprié. En somme, mieux connaître ces animaux permet d’éviter des réactions excessives et favorise leur préservation, utile à l’équilibre local des écosystèmes.
Passionnée par la vie sauvage, les écosystèmes fragiles et la relation entre l’humain et le vivant, Claire Lemoine est journaliste depuis plus de 12 ans... Voir le profil

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