10 requins surprenants qui nagent près des plages françaises
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Plusieurs espèces de requins évoluent dans les eaux françaises, aussi bien en Méditerranée que dans l’Atlantique. La plupart restent discrets et peu dangereux pour l’être humain. Dix espèces principales fréquentent régulièrement les côtes de l’Hexagone, parmi lesquelles le requin-pèlerin, le requin mako ou encore le grand requin blanc. Bien que le risque d’attaque soit faible sur le littoral métropolitain, il reste plus important dans certaines régions d’Outre-mer, notamment à la Réunion, où des espèces comme le requin-bouledogue sont responsables de la majorité des incidents signalés.
Les requins présents près des côtes françaises
Contrairement aux idées reçues, les requins ne sont pas l’apanage des mers lointaines. Les eaux françaises, qu’il s’agisse de la Méditerranée ou de l’Atlantique, accueillent toute une diversité de squales. Environ cinquante espèces ont été recensées en Méditerranée, et près de cent dans l’Atlantique, preuve que ces prédateurs évoluent souvent discrètement à proximité du littoral.
La majorité des individus observés n'excèdent guère deux mètres, bien que quelques spécimens atteignent des tailles impressionnantes. Malgré leur réputation d’animaux dangereux, les requins font bien moins de victimes qu’on ne le pense. Par comparaison, le moustique est infiniment plus mortel pour l’homme. Les requins contribuent, pour la plupart, à l’équilibre des écosystèmes marins français en régulant la chaîne alimentaire.
Les dix espèces principales et leur comportement
Dix espèces de requins fréquentent régulièrement les côtes de l’Hexagone. On y compte :
- le requin bordé
- le requin cuivre
- la petite roussette
- la grande roussette
- les émissoles
- le requin-pèlerin
- le requin-renard
- le requin gris
- le requin taureau
- le requin mako
- le grand requin blanc
La plupart de ces espèces préfèrent les eaux profondes et s’approchent rarement des plages très fréquentées. Parmi elles, le requin-pèlerin, pouvant atteindre jusqu’à huit mètres, figure parmi les plus grands mais aussi les plus inoffensifs pour l’homme. Quant au grand requin blanc, il est présent mais en petit nombre, et nage loin des zones côtières. Les rencontres avec l’être humain restent donc exceptionnelles sur le continent et le risque d’attaque demeure extrêmement limité.
Des risques accrus dans les Outre-mer
Le visage du risque change dans les territoires d’Outre-mer, notamment à la Réunion, où vivent des espèces majeures réputées dangereuses, telles que le requin-bouledogue, le requin-tigre et le grand requin blanc. Sur cette île, la pratique des activités nautiques est parfois compromise : entre 2011 et 2021, vingt-sept attaques ont été recensées, dont onze mortelles.
Le requin-bouledogue constitue la principale menace en raison de son agressivité et de sa faculté à évoluer aussi bien en eau de mer qu’en eau douce ou peu profonde, à proximité immédiate du rivage. Aux Antilles, la présence du requin est notée, mais les attaques restent beaucoup plus rares. En complément des espèces déjà citées, d’autres requins tropicaux, tels que le requin-citron, le requin de récif ou le requin marteau, peuplent également ces eaux, rappelant la grande diversité de ces prédateurs dans les espaces maritimes français.
Journaliste
Passionnée par la vie sauvage, les écosystèmes fragiles et la relation entre l’humain et le vivant, Claire Lemoine est journaliste depuis plus de 12 ans... Voir le profil
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