Cheval comtois : tout savoir sur ce cheval

Origines du cheval Comtois

Un cheval historique enraciné dans les montagnes

Le Comtois descendrait des chevaux bourguignons utilisés à l’époque médiévale pour la guerre. Installé depuis des siècles dans les montagnes jurassiennes, il a été croisé au XVIIe siècle avec des chevaux espagnols et suisses pour renforcer sa puissance et améliorer sa morphologie. Utilisé pendant longtemps dans l’agriculture et la traction forestière, il est aujourd’hui valorisé dans des activités variées.

Voici ses principales caractéristiques physiques :

• Taille moyenne variant entre 1,50 m et 1,65 m au garrot ;
• Poids adulte situé entre 650 et 800 kg, pouvant aller jusqu'à 900 kg chez certains étalons ;
• Ossature massive avec des membres courts, musclés et bien charpentés ;
• Dos court, croupe large et encolure épaisse favorisant la traction ;
• Robe souvent alezane à crins lavés, parfois bai foncé ou rouan, avec un pelage brillant et dense ;
• Yeux doux, tête expressive et profil rectiligne, signes de son caractère placide.

Tempérament du cheval Comtois

Un cheval calme, docile et sociable

Parmi les chevaux de trait, le Comtois est l’un des plus faciles à vivre et à éduquer. Il est réputé pour sa gentillesse et son caractère coopératif, qui le rendent particulièrement adapté aux débutants, aux familles et aux enfants.

Voici les grandes qualités comportementales du Comtois :

• Tempérament docile, calme et équilibré ;
• Grande capacité d’adaptation à divers environnements et activités ;
• Intelligence vive facilitant le dressage ;
• Sociabilité naturelle avec les humains comme avec les autres chevaux ;
• Très peu sujet à l’agressivité ou à la nervosité, même en situation stressante.

Les disciplines et usages du cheval Comtois sont variés :

• Travaux agricoles traditionnels et traction de matériel dans les zones rurales ;
• Débardage forestier dans des zones difficiles d’accès, notamment en montagne ;
• Attelage de loisir pour les balades en calèche ou randonnées attelées ;
• Équitation de loisir, parfois monté pour la promenade, notamment avec des selles adaptées ;
• Participation à des spectacles équestres, fêtes historiques ou démonstrations de traction ;
• Valorisation dans le tourisme rural ou durable pour promouvoir les races locales.

Prix d’un cheval Comtois

Combien coûte un cheval Comtois ?

Le tarif d’un Comtois varie selon son âge, sa lignée et son niveau de formation. Plus il est dressé et expérimenté, plus son prix augmente.

Voici une estimation des prix courants :

• Poulain non dressé : entre 600 et 1 500 € ;
• Cheval adulte débourré : entre 3 000 et 5 000 € ;
• Comtois expérimenté pour le travail forestier ou les concours d’attelage : de 6 000 à 10 000 €, voire plus.

Où acheter un cheval Comtois ?

• Éleveurs spécialisés en Franche-Comté ou dans le Jura ;
• Foires agricoles ou concours spécialisés, comme celui de Maîche ;
• Refuges équins ou associations proposant des chevaux retraités à l’adoption.

Les grandes lignes de son alimentation :

• Foin de qualité et accès au pâturage à volonté ;
• Apport en céréales (avoine, orge, maïs) pour les chevaux actifs ou en hiver ;
• Suppléments minéraux et vitamines pour soutenir les articulations et prévenir les carences ;
• Eau propre et fraîche à disposition, entre 40 et 60 litres par jour.

Entretien et soins de cette race

Ce qu’il faut prévoir pour bien s’occuper d’un Comtois

Le Comtois nécessite des soins réguliers, surtout du fait de son poids et de sa densité de poils. Une bonne hygiène générale et un suivi vétérinaire permettent d’éviter les pathologies fréquentes chez les chevaux lourds.

Voici les indispensables pour son entretien :

• Entretien des sabots tous les 6 à 8 semaines chez le maréchal-ferrant ;
• Brossage fréquent pour éliminer la boue, les poils morts et éviter les irritations cutanées ;
• Vermifugation régulière et suivi vaccinal complet selon les recommandations vétérinaires ;
• Activité physique continue, même en dehors du travail, pour maintenir sa musculature et son équilibre corporel.

Pour garantir un avenir durable à cette race :

• Des programmes de sélection doivent être mis en place pour éviter la consanguinité ;
• La diversification des usages (attelage, tourisme, écopâturage) doit être encouragé ; 
• La sensibilisation du public à l’achat raisonné de chevaux de trait doit se poursuivre.